Communiqué de Jordan Bardella, Secrétaire départemental et tête de liste de Seine-Saint-Denis aux élections régionales 2015
L’enquête Odoxa pour Le Parisien du 24 octobre dernier rapporte que plus d’un tiers des habitants de cités HLM croient le Front National capable de faire changer leur quotidien.
68% des Français considèrent que l’État n’en fait pas assez pour ces territoires. C’est à la fois cohérent et inexact. Par l’intermédiaire de la politique de la ville et de la rénovation urbaine, des millions d’euros d’argent public sont déversés chaque année dans les banlieues. Parallèlement, l’autorité de l’État y est continuellement affaiblie. La justice s’est soumise au diktat des racailles et du fondamentalisme religieux tandis que l’école de la République croule sous les coups de boutoir du sacro-saint multiculturalisme. La « peur d’engendrer de nouvelles émeutes » a entraîné l’abdication de l’État et la fin du droit français dans bon nombre de territoires.
Si l’influence de la gauche sur ces quartiers s’est considérablement effondrée (36 % des Français la jugeaient capable en 2011, contre 14 % en 2015), c’est parce que ses habitants ont compris qu’ils ne représentaient qu’une clientèle électorale pour le Parti Socialiste qui a utilisé les populations immigrées pendant 30 ans pour prospérer (communautarisme, clientélisme, haine du roman national et du patriotisme,…). Le désenchantement de la gauche est également lié à son incapacité à répondre à la crise économique et à ses attaques perpétuelles sur le sacré et les valeurs fondamentales de notre société (la famille, par exemple) au profit de modes passagères.
Si le Front National s’affirme comme le premier mouvement politique plébiscité par les habitants des quartiers sensibles, c’est parce qu’il incarne une soif de France, une volonté de rompre avec le modèle « cités-ghettos », de restaurer l’ordre et d’être désormais intransigeant avec les minorités en tous genres qui défient l’État.
Le Front National a bien saisi la responsabilité qui était la sienne dans la défense et la sauvegarde des territoires français (des grandes communes à la ruralité, en passant par les banlieues et les périphéries). Sous l’égide du Rassemblement Bleu Marine, il lancera après les élections régionales le collectif Banlieues Patriotes, projet à l’avant-garde de la réconciliation entre la République et ses Banlieues et de la reconquête des zones de non-droit.
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