Communiqué de Jordan BARDELLA, Conseiller régional d’Ile-de-France, Secrétaire départemental de Seine-Saint-Denis et Président de Banlieues Patriotes.
Depuis plusieurs jours maintenant, la Seine-Saint-Denis fait face à une vague de violences de grande ampleur et les incidents qui se sont produits samedi 11 février à Bobigny sont venus marquer l’épilogue d’une semaine sous tension. Alors que l’IGPN a retenu le caractère accidentel du geste du policier soulignant que le jeune Théo a fait preuve de résistance face aux policiers qui tentaient de le menotter, des milices de délinquants ont profité de l’événement pour manifester leur haine de la France et de l’Etat de droit : véhicules incendiés, mobilier urbain détruit, haine anti-France et nouvelles attaques contre les forces de l’ordre.
Aucune leçon n’a été tirée des émeutes urbaines de 2005 dont le fantôme ressurgit au moindre trouble à l’ordre public. Entré dans une culture de l’évitement et de la soumission, l’Etat a laissé se constituer partout sur le territoire des zones de non-droit où la criminalité, la haine de la France et nos valeurs se sont installées.
La responsabilité de ceux qui continuent à nier l’évidence ou à jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre est entière. Par intérêt électoraliste, des élus locaux ont encouragé cette sécession culturelle en installant le communautarisme. Sur le plan national, droite et gauche ont enfanté – ensemble – cette société multiconflictuelle profondément laxiste.
Les Français connaissent la farouche détermination de Marine Le Pen à vouloir rétablir l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire. Il convient, d’une part de réarmer massivement nos forces de l’ordre : réarmement humain d’abord avec le recrutement de 15 000 policiers et gendarmes, réarmement matériel ensuite par des équipements adaptés, réarmement moral enfin et soutien indéfectible de l’Etat envers ses serviteurs. D’autre part, il est impératif d’accompagner leur travail par une réponse pénale ferme et rapide ainsi que par la fin de la culture de l’excuse : tolérance zéro, suppression des dispositifs de complaisance mis en place par Dati & Taubira, suppression des aides sociales aux parents de mineurs récidivistes, augmentation du nombre de magistrats et lutte contre la récidive.