Communiqué de Presse de Jordan Bardella, Secrétaire départemental du FN (93)
L’annonce faite vendredi soir par la Préfet Philippe Galli du départ d’une soixantaine d’habitants de Seine-Saint-Denis à destination des rangs djihadistes au Moyen-Orient rappelle la nécessité d’une lutte sans relâche contre l’islamisme radical.
Qu’en est-il de leurs conditions de retour ? Si les chiffres annoncés font froid dans le dos, les maigres réponses apportées par l’exécutif ahurissent tout autant.
La « Circulaire sur la prévention de la radicalisation et l’accompagnement des familles » mise en place par le Ministère de l’Intérieur, accompagnée notamment d’un numéro vert et d’un site internet spécialisé, est d’autant plus ridicule qu’inappropriée face à la gravité du phénomène.
L’exécutif semble oublier qu’il ne s’agit pas d’enrayer un déclin ponctuel, mais de combattre une idéologie politique barbare qui s’enracine au sein de territoires déjà plongés dans une fracture géographique et culturelle.
Enfant naturel de l’immigration massive et incontrôlée, le communautarisme est, de manière évidente, le moteur à explosion de tous les fanatismes.
Au vu des récents événements terroristes qui ont frappé notre pays, et compte tenu de la multiplication des zones de non-droit en Seine-Saint-Denis, la protection de nos compatriotes exige des réponses fortes et concrètes.
D’importants moyens matériels et humains doivent être déployés par l’état pour démanteler les filières djihadistes, renforcer le contrôle des mouvements politico-religieux et de leurs prêches. Réclamée par le Front National, la suspension des accords de Schengen doit permettre à la France de retrouver la maîtrise de ses frontières, condition sine qua non au désarmement de nos banlieues.
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